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Préparatifs pour lutter contre le commerce illicite des armes de petit calibre

Plus de 40 membres du personnel de la police et de l'armée du Ghana, de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone ont participé à Freetown au premier cours de formation des formateurs pour le contrôle des armes de petit calibre en Afrique de l'Ouest. Les sujets débattus vont de l'introduction à la terminologie des armes de petit calibre, aux systèmes de sécurité en Afrique
de l'Ouest, en passant par la circulation des armes de petit calibre dans la région, où celle-ci est estimée à plus de huit millions de ces armes.

Les participants à la réunion du 13 au 19 août étaient des officiers supérieurs tels que le commandant des Forces de défense civile paramilitaires de la Sierra Leone. Leur programme incluait également le crime transfrontière, la police communautaire, le système de l'ONU et les efforts en vue de réduire les armes de petit calibre, a indiqué à IRIN Napoléon Abdulai, expert en désarmement et l'un des conseillers techniques. Parmi les autres sujets, la position commune africaine sur les armes de petit calibre ; et la démobilisation, le désarmement et la réinsertion (DDR), notamment les enseignements tirés du processus de DDR au Mozambique, en Sierra Leone, au
Liberia et en République centrafricaine.

La réunion s'est également penchée sur des questions comme le droit humanitaire, la législation sur les armes de petit calibre, la société civile et le contrôle des armes, la collecte et la destruction des armes, et les armes pour le développement, selon M. Abdulai, employé auprès du Programme des Nations Unies pour la coordination et l'assistance à la sécurité et au développement (PCASED) à Bamako, Mali.

La nécessité d'une sérieuse coopération entre les trois pays du Bassin du fleuve Mano (Guinée, Liberia et Sierra Leone) a aussi été abordée durant la rencontre, qui s'est distinguée par le fait que, pour la première fois, des officiers supérieurs militaires et de la sécurité ont officiellement voyagé à Freetown. Les relations entre Monrovia et ses voisins ne sont pas au beau fixe depuis quelque temps déjà.

Les participants ont souhaité que les Nations Unies prennent des mesures plus musclées contre les commerçants d'armes et contre les nations productrices qui ne contrôlent pas leurs exportations, a indiqué M. Abdulai. Ils commenceront à former incessamment d'autres officiers dans leurs pays avec l'appui du PCASED.

Un deuxième cours de formation des formateurs est prévu du 17 au 23 septembre à Abidjan pour des participants du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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