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Le Parena condamne l'arrestation d'étudiants

Une organisation burundaise de défense des droits de l'homme, la ligue Iteka, déclare que " neuf étudiants sont actuellement détenus à Ngozi, au nord du Burundi ". Six étudiants du campus de Mutanga de l'université nationale ont été arrêtés vendredi 31 août 2001. Trois autres étudiants
avaient été arrêtés deux jours plus tôt. " Les étudiants arrêtés sont des militants du Parena et des partis soutenant le colonel Epitace Bayaganakandi ", a expliqué Iteka, ajoutant que ces arrestations " ont créé un climat de crainte et de suspicion entre étudiants hutus et tutsis dans l'enceinte de l'université ". Dans son bulletin ' Lettre à la Nation', le parti de l'ancien président, Jean-Baptiste Bagaza, actuellement en exil en Ouganda, le Parena, affirme que les étudiants sont " torturés pendant la journée dans des cellules secrètes ". Des étudiants, cités par Iteka, ont révélé que des étudiants tutsis organisaient des réunions et avaient introduit une
importante quantité d'armes dans le campus, provoquant la fuite des étudiants hutus qui craignaient une éventuelle attaque des étudiants tutsis.

Des responsables universitaires, cités par des associations de défense des droits de l'homme, ont également déclaré aux médias " qu'ils n'étaient pas au courant de ces faits mais qu'ils étaient conscients que des étudiants tutsis avaient quitté leur chambre de peur d'être arrêtés par la police ". A propos de la présence d'une importante quantité d'armes sur le campus, les autorités universitaires " n'ont pas démenti les faits mais ont indiqué que cette affaire était entre les mains de la police et de la division de renseignement ". Réagissant aux allégations sur la circulation d'armes à l'intérieur du campus, le Parena etime que cette accusation fait " partie de la politique du gouvernement de mener une " répression totale contre le Parena et tout ce qui lui ressemble ". Le Parena accuse les étudiants hutus " d'avoir quitté le campus sous le prétexte trompeur selon lequel leurs pairs tutsis avaient récemment introduit des armes sur le campus " et
avertit que " la folie dictatoriale s'abat aujourd'hui sur le Parena, mais que demain, le monstre pourrait bien dévorer ses alliés et ses propres enfants ".



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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